Sur la route de Karijini vers Broome, il y a une étape à faire : Port Hedland. Enfin à faire est peut être vite dit, vous allez comprendre pourquoi.
En fait, une fois la longue route effectuée, on a l'impression que celle-ci n'en finit plus car il faut faire encore plus de 30 km après le panneau "Bienvenue à Port Hedland !"... incroyable. Port Hedland en tant que tel, sur la côte, est juste un gros ensemble industriel pour les bateaux : il n'y a rien à voir, rien à faire, rien d'intéressant. La ville, la vraie, est en fait quelques kilomètres dans les terres.
Cette dernière n'offre rien d'exceptionnel et existe surtout pour et par l'industrie minière. Les maisons sont grossièrement préfabriquées, transportées sur les routes et finalement posées les unes à coté des autres. Aucun charme et un sentiment du durable réduit à néant !
Bref, nous cherchons à occuper nos jours avant de prendre la direction du Nord. Je me rappelle que le monsieur photographe de Cervantes m'avait indiqué un coin sympa pour les photos : Cossack ! Cependant notre nouvelle destination se situe à plus de 150 km, dans la direction opposée à notre route ! Nous hésitons puis n'ayant peur des kilomètres, nous décidons d'aller voir, excités par la curiosité succitée.
Sur la route, on peut y croiser de jolies bouts de rivières aux couleurs charmantes du désert.
Nice aussie red river |
Point Samson scenery |
A tree in the middle of the rocks, in the ocean |
Des cordes sont abandonnées dans l'herbe, depuis des années, ça peut donner une jolie photo.
Boat ropes in heavy grass |
Beach at Point Samson |
Cossack ghost town lookout |
A sa meilleure époque, vers les années 1880, Cossack était propère en raison des perles trouvées dans les huitres : une industrie très rentable ! Jusqu'à 22 bateaux alaient chercher quotidiennement les fameuses huitres nacrées. Cependant la ville est située dans une région souvent fréquentée par les cyclones ; entre 1881 et 1898, plusieurs d'entre eux détruisirent beaucoup de maisons et bateaux... et surement le moral des habitants !
L'activité perlière migra dans des villes plus adaptées, dont surtout la ville de Bromme, à quelques centaines de kilomètres de là, qui prenna le pas sur Cossack. Les huitres devant plus rare car la région, car sur-exploitées.
L'une des autres principales raisons de l'abandon de la ville est le lourd passé lié aux aborigènes. Ces derniers n'urent pas vraiment le choix que d'être les pêcheurs allant chercher les huitres à une dixaine de mètres de profondeur. Etant complètement exploités par les maîtres perliers, ils subissaients aussi les conséquences de leur mission : les requins locaux pouvant les attaquers ainsi que les problèmes de décompression et d'intoxication liées aux trop nombreuses plongées.
L'arrière de la ville, près de la côté, offre une jolie vue sur l'océan et la longue plage.
Cossak scenery |
Cossak beach |
Cossak beach |
Nice view on Cossak beach |
Album photo :
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Toujours en vie chou????
ReplyDeletebizoo